Consoler ses souffrances par Christophe André

Christophe André est médecin psychiatre, psychothérapeute, écrivain à succès de nombreux ouvrages et l’un des meilleurs spécialistes des émotions. Il a largement contribué à la diffusion et la transmission de la psychologie positive et de la méditation en pleine conscience en France.
Il est également lauréat du prix Jean-Bernard de fondation pour la recherche médicale. 
 
Il nous éclaire aujourd’hui sur la notion de consolation, qui est le sujet de son dernier livre : Consolations, celles que l’on reçoit et celles que l’on donne. C’est à partir de son propre vécu face à la maladie, que Christophe André fait l’expérience de la consolation, comme un besoin qui nous reconnecte au monde des vivants. 
 
Voilà ce qu’il nous dit : 
« Voilà six ans, je suis tombé malade, gravement. Comme toutes les personnes menacées par la mort, j’ai trouvé que la vie était belle. Et j’ai découvert que j’avais un besoin immense de consolation. J’ai songé à ceux de mes patients qui revenaient me voir, même quand je ne pouvais les guérir. Et j’ai compris que je leur apportais peut-être alors une douceur, une fraternité, qui les aidait : une consolation. Bien plus qu’un réconfort passager, la consolation est un moyen de vivre avec les orages. Comme un fil rouge, elle court tout au long de notre vie et nous remet en lien avec le monde. »

Peut-on apprendre la consolation ?

Peut-on se consoler ? S’auto-consoler ? Pourquoi est-ce si difficile d’accepter la consolation de l’autre ? Si épineux de la proposer ? Comment la nature, l’art, la musique, le fait de se mettre en action nous distrait, nous consolent ? Pourquoi les liens entre humains sont-ils de si puissants remèdes ? 

Toutes ses questions, Christophe André y répond dans son ouvrage, un livre des plus consolateurs. 

Voici la présentation de son livre : 

« Consoler, c’est chercher à soulager une peine quand on ne peut pas modifier la réalité des évènements. Nous consolons une personne endeuillée, un ami qui souffre d’une rupture amoureuse, un proche qui vient de vivre un échec, un membre de la famille malade…etc…

Quand nous parlons de consolation, nous pensons tout de suite aux plus petits, que nous consolons de leurs premiers chagrins, de leurs premières déceptions, de leurs premiers bobos. Toutefois, la consolation est un besoin qui existe tout au long de notre vie d’adulte. 

La vie est belle, précieuse et nous apporte de formidable moments de bonheurs et de partages. La vie est difficile aussi et elle nous amène à vivre des tempêtes, nous confronte à l’adversité, aux blessures et aux souffrances.

 

Alors, qu’est-ce qui nous console finalement ?

  • Les autres, bien sûr ! Leur tendresse, leur affection, leur disponibilité et leur soutien.
  • La vie aussi ! Elle est une source immense de consolations par le biais de : la nature, l’art, la musique, la lecture, les hobbies et les passions, toutes les distractions qui nous procurent du plaisir et peuvent alléger nos peines de manière ponctuelle.
  • Les autoconsolations que nous nous promulguons évidemment ! : de la bienveillance, de l’indulgence, de la gratitude, de la méditation, toutes formes de foi (la confiance en soi et en l’avenir, se sentir en lien et connecté avec nos disparus, notre contribution au monde… etc…)

La consolation permet :

  1.  Que la vie puisse se poursuivre malgré tout et du mieux possible
  2.  De maintenir en nous la confiance que le bonheur reviendra un jour
  3.  Comme Émile Zola l’écrit : « il suffit d’un bonheur pour que tout recommence. » »

Il nous en parle en vidéo

L'auto-consolation :
une méditation de bienveillance

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